Quadruple championne du monde et double championne d’Europe, l’Italie compte parmi les sélections les plus prestigieuses du football mondial. Au fil des décennies, la Squadra Azzurra s’est forgée une identité unique, alliant rigueur défensive et finesse technique. Cela se vérifie d’ailleurs dans notre onze de légende Italie, puisque l’on y retrouve à la fois une défense de fer et des artistes du ballon rond !

Italie
Date de création : 1910
Stade principal : Stadio Olimpico (70 630 places)
Meilleur buteur : Luigi Riva (35 buts)
Joueur le plus capé : Gianluigi Buffon (176 sélections)
Palmarès :
- 4 Coupes du Monde (1934, 1938, 1982, 2006)
- 2 Championnats d’Europe (1968, 2020)
Onze de Légende Italie (1910 – aujourd’hui)

Remplaçants : Zoff, Bonucci, Scirea, De Rossi, S. Mazzola, Rivera, Totti, Del Piero, P. Rossi, Riva

Gianluigi Buffon
Passage en sélection : 1997-2018
Nombre de sélections : 176
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (2006)
Pour commencer ce onze de légende Italie, le choix s’est avéré très difficile entre Gianluigi Buffon et Dino Zoff, deux monuments du football italien. Ces deux gardiens légendaires possèdent d’ailleurs de nombreux points communs : une longévité exceptionnelle, des réflexes fulgurants et un leadership naturel. Nous avons finalement retenu Gigi, notamment pour son incroyable Mondial 2006 et son record de sélections avec la Squadra Azzurra. Les Français se souviennent encore de sa parade sur la tête de Zidane en finale…

Gianluca Zambrotta
Passage en sélection : 1999-2010
Nombre de sélections : 98 (2 buts)
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (2006)
Infatigable sur son côté droit, Gianluca Zambrotta présentait la particularité d’être un latéral ambidextre. Figure emblématique de l’équipe championne du monde en 2006, il s’illustre par ses montées tranchantes et ses qualités défensives tout au long du tournoi. C’est lui qui ouvre le score en quart de finale contre l’Ukraine. Complet techniquement et tactiquement discipliné, Zambrotta faisait également preuve d’une précision remarquable dans ses centres et ses longues transversales.

Fabio Cannavaro
Passage en sélection : 1997-2010
Nombre de sélections : 136 (2 buts)
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (2006)
Capitaine de la Squadra Azzurra lors du sacre mondial en 2006, Fabio Cannavaro a livré un tournoi éblouissant de bout en bout, au point de gagner le surnom de Mur de Berlin. Il remportera d’ailleurs le Ballon d’Or cette même année. Le défenseur italien a toujours compensé sa taille modeste (1,75 m) par un sens du placement exceptionnel et un timing parfait dans les duels aériens. Sa capacité à relancer proprement, son vice et son charisme lui ont également permis de se hisser parmi les meilleurs défenseurs italiens de l’histoire.

Franco Baresi
Passage en sélection : 1982-1994
Nombre de sélections : 81 (1 but)
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (1982)
Champion du monde en 1982 sans disputer un match, Franco Baresi reste aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire. Sa lecture du jeu exceptionnelle, son leadership silencieux et son élégance ont inspiré toute une génération de défenseurs. Devenu capitaine, il dispute deux demi-finales avec la Nazionale (Euro 88 et Mondial 90) avant de livrer une prestation légendaire en finale du Mondial 94 contre le Brésil de Romario, seulement 23 jours après une opération du ménisque. Son dernier ballon touché avec l’Italie sera malheureusement ce penalty manqué lors de la séance des tirs au but…

Paolo Maldini
Passage en sélection : 1988-2002
Nombre de sélections : 126 (7 buts)
Palmarès avec l’Italie : néant
Symbole d’élégance et de longévité, Paolo Maldini n’aura malheureusement remporté aucun trophée avec la Nazionale. La faute à deux finales perdues (Mondial 94 et Euro 2000) et à trois éliminations aux tirs au but. La légende de l’AC Milan n’a pourtant pas grand-chose à se reprocher, ayant toujours été excellent avec l’Italie au poste d’arrière gauche ou en défense centrale. Son sens du placement, ses qualités techniques et son intelligence de jeu en ont fait un modèle intemporel. Cette citation illustre parfaitement sa philosophie : « Si je suis obligé de tacler, c’est que j’ai déjà commis une erreur. »

Giacinto Facchetti
Passage en sélection : 1963-1977
Nombre de sélections : 94 (3 buts)
Palmarès avec l’Italie : 1 Euro (1968)
Précurseur du latéral moderne, Giacinto Facchetti a révolutionné le football des années 1960 par sa capacité à se projeter vers l’avant tout en maintenant une rigueur défensive exemplaire. On se souvient également de lui pour son élégance sur le terrain. Capitaine emblématique lors du premier sacre européen de l’Italie en 1968, il détient toujours le record de brassards avec la Nazionale (70). La légende de l’Inter disputera également une finale de Coupe du Monde en 1970, perdue face au Brésil de Pelé.

Andrea Pirlo
Passage en sélection : 2002-2015
Nombre de sélections : 116 (13 buts)
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (2006)
Maestro au pied droit magique, Andrea Pirlo a orchestré le jeu de la Squadra Azzurra avec une élégance inégalée pendant plus d’une décennie. Positionné en regista, il dictait le rythme depuis sa position basse, que ce soit par des transversales chirurgicales de 50 mètres ou des feintes subtiles. Son talent de métronome a illuminé la Coupe du Monde 2006. Il est d’ailleurs nommé trois fois homme du match durant le tournoi, y compris en finale. Il brille également à l’Euro 2012, mais doit s’incliner en finale contre l’Espagne.

Marco Tardelli
Passage en sélection : 1976-1986
Nombre de sélections : 81 (6 buts)
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (1982)
Marco Tardelli reste à jamais associé à sa célébration extatique après son but en finale du Mondial 82 contre l’Allemagne. Ce cri de joie symbolise d’ailleurs parfaitement son intensité sur le terrain. Infatigable ratisseur de ballons, il montrait toujours une détermination féroce et un timing parfait dans ses interventions. Son intelligence tactique lui permettait également de se projeter souvent vers l’avant. Avec lui positionné devant cette défense à 5 terrifiante, on voit mal qui pourrait inscrire un but à ce onze de légende Italie…

Roberto Baggio
Passage en sélection : 1988-2004
Nombre de sélections : 56 (27 buts)
Palmarès avec l’Italie : néant
Avec Paolo Maldini, il est le seul joueur de notre onze de légende Italie à n’avoir remporté aucun titre avec la Nazionale. Poète maudit, Roberto Baggio demeure l’un des joueurs les plus talentueux de l’histoire du football italien. Son élégance balle au pied, sa vision du jeu et ses feintes de corps en ont fait un numéro 10 d’exception. Héros du Mondial 94, il porte l’Italie jusqu’en finale à la force de ses exploits individuels, notamment contre le Nigeria, l’Espagne et la Bulgarie. Auteur de 5 buts à partir des huitièmes, Il Divin Codino rate malheureusement son tir au but en finale contre le Brésil.

Giuseppe Meazza
Passage en sélection : 1928-1948
Nombre de sélections : 53 (34 buts)
Palmarès avec l’Italie : 2 Coupes du Monde (1934, 1938)
Première grande star du football italien, Giuseppe Meazza a dominé les années 1930 par son talent hors norme et son charisme. Sa vitesse, ses dribbles déroutants et son efficacité redoutable devant le but en faisaient un cauchemar pour les défenses adverses. Avec Giovanni Ferrari, il est le seul joueur italien à avoir remporté deux Coupes du Monde. Auteur du seul but en quart contre l’Espagne en 1934, il marque le but de la victoire quatre ans plus tard en demi face au Brésil.

Silvio Piola
Passage en sélection : 1935-1952
Nombre de sélections : 34 (30 buts)
Palmarès avec l’Italie : 1 Coupe du Monde (1938)
Avant-centre racé et efficace, Silvio Piola impressionnait par sa détente, son jeu de tête et sa puissance de frappe des deux pieds. Il se distinguait également par un opportunisme et un sens du placement hors du commun, ce qui explique son ratio impressionnant de quasi 1 but par match en sélection. Auteur de 5 buts durant le tournoi (dont un doublé en finale), Piola est le joueur majeur de l’Italie championne du monde en 1938. Sa carrière internationale sera malheureusement écourtée par la Seconde Guerre mondiale.
Et vous, quel est votre onze de légende Italie ? N’hésitez pas à nous le faire savoir dans les commentaires, nous publierons prochainement le onze des lecteurs !
Et Dino Zoff au dessus de Buffon !!!
Et Conti à la technique Brésilienne !!
N’étant point cas unique, famiglia Maldini, moindre dimensions, surtout Papa en tant que joueur, Paolo, lui c’est énorme comme joueur, géant défensif dans un calcio qui en regorge, des défenseurs de classe mondiale, euh… universelle(???), ça se dit définit quelque chose, mais monde/univers c’est équivalent?(Bof,niaiseries puériles, desolé). Voilà, dithyrambique se présente, précipitation et pas de but, ni atteint, encore moins concrétisé, mis à part jeu de mots ou calembours ne vaillant,Michel.sic. même pas le détour ?!CONclusion CONcrétisée!? ou bien Que de
VAINES CALEMBREDAINES???!!!!!! Hasta(???), People 🤔🤫🤥😭🤢😴
Bonjour, merci pour l’effort.Je pense qu’il n’est pas crédible de considérer des joueurs de l’avant-guerre, encore pour une coupe du monde 1934 très politisee organisée en Italie. C’est à partir des années 50 que les performances deviennent crédibles.
De ce fait, mettre un duo d’attaque Meazza-Piola qui ont évolué à des périodes où aucun des suiveurs actuels n’était né me paraît pas pertinent. Meazza est une légende, je respecte cela. Mais pour suivre de près le football italien depuis ma tendre enfance, je pense que le numéro 9 le plus fort que la Squaddra ait jamais eu est Christian Vieri, 9 buts en 9 matches de CDM, une présence impressionnant dans la surface de vérité. Dommage qu’il n’a pas de palmarès mais il aurait dû figurer sur le banc au moins tellement il a impressionné. Meazza, R.Baggio, Vieri, Rossi et Totti me paraissent indispensables dans ce 11. Quant à Del Piero, qu’a-t-il fait de marquant en sélection? Certes il a duré longtemps mais il n’a pas brillé à l’euro 96, décevant en CDM 98, remplaçant à l’euro 2000 avec 2 énormes ratés en finale, décevant en CDM 2002, transparent à l’euro 2004 et bon en 2006 mais en tant que remplaçant qui entre en fin de match. Légende de la Juve oui mais pas de la Squaddra.
Je propose un 11 de legende Allemagne, que vous n’avez pas encore mis :
G : Manuel Neuer
DG : Andreas Brehme
DC : Franz Beckenbauer (🅒) – Jürgen Kohler
DD : Philipp Lahm
MC : Lothar Matthäus
MC : Paul Breitner
MC : Toni Kroos
MOC : Fritz Walter
BU : Karl-Heinz Rummenigge – Gerd Müller
Très belle équipe ! Notre onze de légende Allemagne sera disponible prochainement et nul doute qu’on y trouvera beaucoup de ces joueurs. Mais possible qu’on glisse Matthäus en défense pour faire de la place à un autre joueur (Ballack, Thomas Müller). Le cas Klose s’annonce également épineux…
Même 11 que toi, je remplace uniquement Zambrotta par Bergomi. Plus emblématique sur le long terme, gros leadership, CDM 1982, pilier de l’Inter Milan pendant deux décennies.
Un choix qui se comprend totalement ! L’Italie a eu tellement de défenseurs légendaires… Nous avons uniquement pris en compte la carrière en sélection pour ce onze, mais Bergomi est évidemment titulaire dans notre onze de légende Inter Milan.
il ne faut pas oublier VALENTINO MAZZOLA MEILLEUR JOUEURS DES ANN2ES 1940
Valentino??? Pas Sandro(aka; Alessandro au civil et Sandrino dans l’enceinte nommée GIUSEPPE MEAZZA ???), corrigez ma correction,sauf prétention pas voulue, pas prétendue.
Errare Humanum Est!!! HASTA, People.
Mon onze de légende BUFFON-BERGOMI SCIREA BARESI P MALDINI FACCHETTI-PIRLO VALENTINO MAZZOLA RIVRA-MEAZZA PIOLA
Il ne faut pas oublier VALENTINO MAZZOLA un des meilleurs joueurs du monde dans les années 1940 avec moreno pedernera et zizinho
Effectivement, Valentino Mazzola a marqué le football des années 1940. Notre parti pris est ici de privilégier les joueurs qui ont brillé avec la Squadra. Or, Mazzola père ne compte que 12 sélections (4 buts) avec l’Italie, notamment à cause de sa disparition tragique.
Vainqueur de l’Euro 1968 et finaliste de la Coupe du Monde 1970, son fils Sandro Mazzola (70 sélections, 22 buts) est présent sur notre banc des remplaçants.
Excusez mon équivoque, précipitation écartant papa-prodige de fiston-prodige,humble avis, la progéniture a marqué plus le calcio en général, tant en squadra azzura qu’en compétitions domestiques, scudetti &coppe d’Italia , j’omets nombres, trop fainéant pour aller consulter, et puis il vous faut défis pour contre-argumenter voire recadrer thèmes et affirmations
Quod Erat Demostradum (CQFD)